1/
la mise en place des énormes socles en béton
et des plates-formes d’entretien stabilisées (60 m x
60 m = 3600 m2 par éolienne) modifie l’infiltration
des eaux de surface et favorise le drainage autour de chaque
éolienne et donc contribue encore à l’infiltration
accélérée des eaux de surface.
2/
En cas d’accident de l’une des éoliennes,
des centaines de litres de lubrifiants du rotor
s’infiltreraient sans aucune retenue dans le sol et
rejoindraient l’eau du captage et même l’eau de
la nappe phréatique (nappe de la craie).
3/
Ces phénomènes d’infiltration se trouveraient
encore amplifiés par le fait que cette zone se trouve
parcourue par un réseau de failles dans la craie,
particulièrement marquées et visibles sous forme de
traits noirs sur la carte géologique, et par une multitude
de micro-failles.
Un
calcaire faillé favoriserait la pénétration
d’une masse d’huile qui s’écoulerait du
rotor, même si les éoliennes n’étaient
pas exactement placées sur les failles.
En
conclusion
:
La
qualité de l’eau, déjà précaire
sur nos communes, risque d’être altérée
par la présence d’éoliennes, avec la menace
toujours possible d’une pollution grave du captage et de la
nappe en cas d’accident.